Patente de la Loge "La Cité Fraternelle"
Il faudra attendre trente ans après la disparirion de la Loge « La Libre Pensée » pour voir renaître la Franc-maçonnerie à Aurillac.
Le 18 juillet 1937 onze Frères des Orients de Montuçon, Guéret, Thiers, Vichy, Clermont-Ferrand, Châlons et Issoire convoqués par les soins du Frère Auguste Rouffet, Vénérable de la Loge « Raison et Solidarité » à l'Orient d'Issoire, se sont réunis à Aurillac pour statuer sur la délibération de cette même loge favorable à la création d'une loge du Grand Orient de France à l'Orient d'Aurillac, et décident à l'unanimité de solliciter de cette obédience l'octroi d'une constitution symbolique qui régularise la loge provisoirement formée sous le titre distinctif de « La Cité Fraternelle ».
Le 31 octobre 1937, « La Cité Fraternelle » est installée à Aurillac, avec l’aide de frères de la loge « les Enfants de Gergovie » de Clermont-Ferrand.
Elle fut dissoute en application de la loi du 13 août 1940 de l’Etat Français interdisant les associations secrètes, mais elle n’en continua pas moins d’exister et personne ne pourra empêcher ses membres de se réunir clandestinement et de participer activement à la Résistance.
Elle reprendra régulièrement ses Travaux à partir du 27 février 1949.
La Loge "la Cité Fraternelle"
Orient d'Aurillac