D'après Gilles Lévy
Le 20 mai 1801, les frères des Loges « Saint-Vincent » et «Saint-Jean de Sully», réunis dans le local qui servait d’atelier à la Loge «Saint-Jean de Sully», après une longue discussion marquée par des élans fraternels et faisant ressortir la nécessité de regrouper la Franc-maçonnerie sanfloraine, retiennent le principe de la réunion des deux Loges sous le titre distinctif de « La Parfaite Union ». Antoine Bertrand en est le Vénérable et les frères Jean Beldram et Pierre Dessauret occupent les postes de Premier et Second Surveillant.
Le 22 octobre 1801 les membres de la Loge sollicitent l’approbation du Grand Orient de France quant à la création de cette nouvelle Loge qui est la réunion des deux Loges qui ont existé avant 1791 et nomment le frère Jean Roussihle, membre de la Loge « La Constance Eprouvée » de Paris, pour les représenter auprès du Grand Orient de France.
Au 21 novembre 1801 le tableau de la Loge « La Parfaite Union » comporte 53 membres.
Au cours de la tenue du 21 mars 1802, le frère Secrétaire donne lecture d’une lettre du frère Roussilhe annonçant l’envoi de la charte du Grand Orient de France portant reconstitution des deux Loges « Saint-Jean de Sully » et « Saint-Vincent » sous le titre distinctif de « La Parfaite Union ».
Le 8 janvier 1803 le Trésorier de la Loge adresse la somme de soixante-six livres représentant le montant de la cotisation annuelle de deux années à échoir à la Saint-Jean prochaine.
L’effectif de la Loge est porté à son maximum de 61 membres dans le tableau du 24 juin 1804. Le 12 août 1804 le Trésorier adresse un mandat de 35 francs, montant de la cotisation de 1804 ainsi que le tableau de Loge.
En 1806, répondant à l’invitation de la Loge « Saint-Julien », la Loge envoie une délégation à la fête patronale de la ville de Brioude, qui était l’occasion de réunir les Loges voisines.
Sur le tableau du Souverain Chapitre du « Bienfait Anonyme » de Nimes figurent six frères de « La Parfaite Union »
Le 1er mai 1809 le tableau comporte 32 membres ; au 24 juin 1810, 29 membres; et au 24 juin 18012 l’effectif tombe à 19 membres.
Le nom de la loge apparaissait encore en 1817 dans le calendrier maçonnique du Grand Orient France portant le nom du Vénérable : Bertrand, sous préfet.