La Loge « Les Coeurs Unis » après une longue suspension de ses travaux sous la Révolution et le début de l'Empire les reprend en 1810.
On a peu de renseignements, si ce n’est ce qui a pu être retrouvé dans les archives de quelques familles. Le diplôme daté du 13 juin 18012 élevant au grade de Chevalier Rose-Croix le Frère François Morand indique que la Loge avait obtenu l’autorisation d’ouvrir un Chapitre. Ce même Frère recevait une lettre de convocation datée du 11 novembre 1812 pour une réunion chez le Frère Montpansin le 15 novembre à 15 heures.
Les documents permettent au moins de situer en partie les officiers de cet Atelier rattaché au Grand Orient de France. Le second Vénérable, Aloncle, venait de la Loge « L’Espérance » de Moulins. Le Frère Pourçain Martel, notaire, devenu avocat à Paris, avait été désigné en qualité de député pour représenter la Loge auprès du Grand Orient de France. Le nom d’autres Frères apparaissent dans ces documents : Auguste-Arnaud de la Ronzière, le médecin Coinchon, les propriétaires, Montpansin, Desroline de la Motte, Boucaumont demeurant à Montfand et François Morand, déjà cité, notaire impérial à la résidence de Saint-Pourçain.
Il convint de signaler que Loisel, propriétaire à Etroussat, siégea au Conseil général de l’Allier sous l’Empire et la Restauration.
La dernière trace d’information concernant cette Loge est celle du dernier Vénérable, Desroline de la Motte en 1814. Mais au tableau du Grand Orient de France, la Loge « les Cœurs Unis » figure comme ayant cessé son activité en 1813.
La Loge "Les Coeurs Unis"
Orient de Saint-Pourçai-sur-Sioule