Dés sa prise de fonction en qualité d'avocat, il donne des consultations gratuites aux pauvres, ce qui lui vaut le surnom d' "avocat des pauvres" . Il joue un rôle important dans le bureau de charité de la paroisse de Saint-Genès. En 1789, ses opinions libérales le font charger de fonctions municipales avant son élection comme Officier de Clermont. C’est l’époque où il lit à la Société Littéraire de Clermont, dans la séance du 25 août 1789, son discours sur la patience. A la fête de la Fédération du 14 juillet 1790, son épouse prend la parole, affirmant le patriotisme des dames de Clermont. En 1791, il publie une comédie "L’aristocrate converti".
Plus tard, en 1792, il fait analyser par Hugues Clédières, chimiste de Vertaizon, l’ampoule contenant une relique supposée du précieux Sang ramenée de la première croisade au Chapitre de Saint-Cerneuf de Billom, avant de la briser. Le chimiste est formel : « Le prétendu précieux sang n’est qu’une gomme térébenthine délayée dans de l’esprit de vin ». Couthon commente : "ce reliquaire ne m’a même pas guéri de ma paralysie".
Georges Couthon (1755 - 1794)