À l'Assemblée Législative, il siège à l’extrême gauche. Il demande la déchéance des droits de régence de Monsieur, frère du roi, et s’élève contre le véto que le roi oppose aux décrets promulgués par l’Assemblée. Cependant, il n’approuve ni le 10 août 1792 (prise du palais des Tuileries, siège du gouvernement) ni les massacres de septembre.
A la Convention, il est ami de Robespierre dont il partage les perspectives politiques et sociales. Il prend parti contre les Girondins avec la Montagne. Il recadre les administrations locales, surtout celles de Clermont. Lors du procès du roi, il vote la mort sans appel ni sursis. Il fait voter l'abolition complète, sans indemnité, des droits féodaux et le brûlement des titres féodaux. Dans son département, en août , il prend un arrêté contre les anciens privilèges prévoyant la destruction de "tous les châteaux-forts, donjons, tours et autres monuments de la féodalité", et le comblement des "fossés qui les environnent", des citernes, souterrains...
A Clermont, chargé de soulever la province et recruter des hommes contre les Lyonnais révoltés, il lève une armée de 10 000 hommes. Chargé de mission, il devient Proconsul de Lyon où son action est controversée. Il refuse en effet d’appliquer le décret ordonnant d’incendier la ville. Accusé d’être trop modéré, il quitte Lyon le 3 novembre 1793 et revient à Clermont.
Il fait appliquer une mesure sur le maximum des prix et salaires. Il publie en septembre son arrêté sur les cultes, plus sévère que celui adopté par la Convention : suppression du traitement des prêtres assermentés, interdiction d’exercice du culte, confiscation des objets et ornements liturgiques, destruction des clochers et fonte des cloches.
Il met en place des réformes sociales, organisant un enseignement secondaire masculin, avec un collège dans chaque district et un institut à Clermont. De même, il prévoit une aide aux malades, indigents, vieillards, à prélever sur les contribuables dits "riches égoïstes" sur une liste établie par chaque municipalité. Mais, suite à son départ à Paris, cette dernière mesure ne sera pas mise en application.
Le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794), il est décrété d’accusation avec Robespierre, Saint-Just, et d’autres Montagnards, arrêté, condamné à mort avec vingt deux autres députés. Le 10 Thermidor an II, après avoir vainement tenté de se suicider, il est traîné le premier sur l’échafaud installé place de la Révolution (actuelle Place de la Concorde) et exécuté.